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Mon Marathon à moi
Adepte du running, course à pied sur route, je n’ai pas pu, cette année 2008, participer à cette course prestigieuse, rassemblant des sportifs venus d’horizons différents.
Unis dans cette même bataille contre le chronomètre, le défi de soi, la performance ou l’objectif prévu, c’est donc au moyen de mon vélo que j’ai parcouru ces 42, 195 kms.
Postée à quelques centaines de mètres de la ligne de départ, j’assiste à celui des équipes de relais où, déjà les différents niveaux de forme ou de préparation se distinguent par l’élite (la légion étrangère, l’armée, etc ;;).
je l’avoue, ce qui est pour moi, le plus attractif, ces équipes corporatives qui ont su se rassembler pour ne former qu’un, se passer le relais de l’amitié, de l’adhésion, unis dans le sport, dans l’effort.
Me voilà partie, flânant parfois, me hâtant d’autres fois coupée dans mon élan par une connaissance sportive qui m’interpelle pour me demander de mes nouvelles.
C’est sûr, le sport crée des amitiés.
Il fait beau, je me sens bien je m’aperçois que, sur mon vélo, je vais pouvoir profiter de la course d’une toute autre façon, car là, je pourrai observer « le coureur », marathonien ou relayeur, dans leurs manières respectives de gérer leur effort.
Presqu’au terme du second relais que je dépasse Patrick en plein effort pour pouvoir terminer son parcours. Il me lance un regard cherchant l’encouragement que je lui délecte joyeusement et avec conviction. Il m’avouera plus tard que cela lui a fait du bien.
Et ce couple qui se croise ! La jeune blonde se dirige vers le rond point servant de demi-tour et lui en revient. Un sourire échangé et un mot de tendresse. C’est touchant !!!
Ah ! Mais c’est mon collègue de club qui court tout seul ? Je me porte à sa hauteur lui demande si ma compagnie peut lui être utile. J’ai de l’eau, une casquette. Enfin, je suis là quoi ; D’un regard, il acquiesce et je l’accompagne dans son effort, lui conseillant de se détendre et de boire un peu pour l’inviter d’allonger sa foulée avant de passer son témoin.
Epuisé, il est heureux. Bizarre…
Et ces marathoniens qui persévèrent ! que je regarde avec beaucoup d’admiration pour leur courage car chacun sait que le mental joue pour beaucoup.
Bon, c’est à mon tour de jouer les ‘’Escort boy’’ c’est mon cher et tendre qui se lance sur le quatrième relais. Aucune difficulté, footballeur passionné et reconnu, il s’est reconverti à la course à pied, au lieu de fouler la pelouse, il foule maintenant le bitume Bravo.
Oh ! Cette marathonienne ! une jolie jeune femme coiffée d’une queue de cheval qui s’agite à chaque foulée et qui a la force de saluer de son plus beau sourire une de ses connaissances alors qu’elle a déjà parcouru plus de la moitié de son parcours soit … 22 kilomètres.. Quel talent !!!
Je l’envie.
Que vois-je ? Une femme foulant le sol à petits pas, escortée par un homme à vélo sur le guidon sur lequel trône un pupitre supportant un document sous forme de tableau. Mais qu’est-ce donc ? Je n’ose pas demandé de peur de perturber le duo.
Soit le monsieur révise ses examens, soit il conseille de façon très précise sa compagne sur le déroulement de sa course. J’aimerai bien savoir.
Voilà que j’aperçois un homme plié en deux sur le bas côté. Je lui propose mon aide. Il a mal aux jambes et a des crampes mais il continue courageusement sa course… il parviendra à la terminer.
Ce sont autant de clichés qui m’ont permis, cette fois-ci, d’apprécier l’effort d’organisation du club de Kourou, le dévouement des militaires chargé de l’approvisionnement, la présence des sapeurs pompiers, et surtout des adeptes de la course et leurs accompagnateurs, qu’ils soient amis ou famille.
Enfin, j’atteins la ligne d’arrivée et je me mêle à la foule. Les visages marqués par la rudesse de l’épreuve et les corps semblent endoloris. Les rochers bordant l’hôtel se prêtent inconsciemment au repos des athlètes. Tous les étirements sont passés en revue et les langues se délient pour faire un bilan personnel. Je questionne les uns sur leur préparation physique et les autres pour leu performance.
Le speaker annonce l’arrivée de l’équipe de jeunes brésiliennes, tenues sexy mais sportives de rigueur, se congratulant mutuellement et elles se prêtent élégamment aux flashes des appareils photos de leurs admirateurs.
L’équipe des ‘’libellules’’ elles posent dans un battement d’ailes
Quant à moi, je rejoins mes fideles compagnon de club et nous rassemblons nos troupes pour nous attabler devant notre pique-nique traditionnel pour clôturer cette agréable demi-jounée.
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